Un enfant, un arbre à Kembs

Un quetschier d'Alsace et des pommiers Gala, Belle de Boskoop et Reine des Reinettes. Quatre arbres fruitiers symboles des quatre saisons de l'année, et dediés aux enfants de Kembs nés en 2022. Ils ont été plantés, samedi après-midi, derrière la mairie, dans le cadre du projet municipal «Une naissance, un arbre».

C'était le printemps, à Kembs, samedi après-midi ! Dans le bleu du ciel, un soleil rieur. Dans le jardin derrière la mairie, une joyeuse effervescence. Et là, entourant élus et membres de l'association G'Rhin de Sel, tout un bouquet d'enfants petits, Sanna, Théo, Maël, Maxence, Livio, Mia, Rose et bien d'autres, à babiller, taper des mains, les uns dans les bras de papa ou maman, les autres dans leur poussette. Un vrai petit air de bonheur.

C'était, sous le parrainage de la Ville de Kembs et de l'association G'Rhin de Sel, l'opération «Une naissance, un arbre», la deuxième étape d'un projet qui avait connu sa première l'an dernier. «L'idée, explique Céline Bach, 1ère adjointe au maire, est de sensibiliser les enfants à la nature en les associant à un arbre qui a leur âge», ajoutant : «Ils grandiront ensemble dans la vie, en harmonie et au rythme des saisons».

Quatre arbres ont été plantés. Un quetschier d'Alsace pour les enfants nés au premier trimestre 2022. Un pommier Gala pour ceux nés au deuxième trimestre. Un pommier Belle de Boskoop pour les enfants du troisième trimestre. Et un pommier Reine de Reinette pour ceux du quatrième.

La Ville de Kembs a comptabilisé 75 naissances en 2022. Les parents de 37 enfants ont accepté que le nom de ces derniers figure sur une plaque à côté des arbres. L'association G'Rhin de Sel, qui a pour objet de «construire une société écologique et solidaire», selon ses responsables Julia Ludwickzak et Brice Laloy, participe au projet et en assurera le suivi. Le maire de Kembs, Joël Roudaire, a salué «le sens éducatif de l'opération».

Le député Bruno Fuchs, a relevé, de son côté, «un symbole fort de solidarité entre les habitants». Quant au sénateur Ludovic Haye, il a insisté sur «les liens qui, forcément, se tisseront entre les enfants et ces arbres.»