Intervention en Commission des affaires étrangères et de la défense et des forces armées

J’ai eu l’honneur d’interpeller Monsieur Thomas GOMART, Directeur de l’Institut français des relations internationales, lors de son audition au Sénat par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées dont je suis membre.

Ainsi, j’ai eu l’honneur de l’interroger sur un enjeu majeur de notre époque, celui notamment de la guerre informationnelle dans les conflits actuels et la difficulté d’accès à une information juste et pertinente, en lien avec l’utilisation exponentielle de l’intelligence artificielle. 

Au regard du contexte géopolitique ainsi que la perte des dividendes de paix et de confiance entre les partenaires mondiaux, il est essentiel de garantir l’accès à des informations fiables et vérifiées.

L’intelligence artificielle est vouée à jouer un rôle majeur aussi bien dans la vie quotidienne que dans l’utilisation par les divers acteurs.

L’enjeu est donc de garantir un accès à l’information, au contrôle et à la diffusion de contenus pouvant être générés ou modifiés par l’intelligence artificielle, obligeant à une vigilance accrue des acteurs membres de cette gouvernance. 

Retrouvez mon intervention transcrite ci-dessous :

« Merci, Monsieur le Président, Monsieur le Directeur. Je vais essayer d’être concis. Je vais l’être d'ailleurs.

Merci d'abord pour vos propos extrêmement clairs sur une situation qui ne l'est pas et dans un temps record sur la situation mondiale.

Je voulais vous poser une question qui pourrait vous surprendre.

À l’heure d’une utilisation exponentielle de l’intelligence artificielle, des réseaux sociaux, est ce que vous ressentez dans vos travaux quotidiens à l'IFRI, une difficulté croissante à trouver de l’information vraie, de l’information pertinente et de l’information cohérente ?

Dans la lignée de cette première question, à l’heure où des pays historiquement proches ont rompu tout lien de confiance et de grands dirigeants peuvent changer leur positionnement en moins d’une semaine, est ce que finalement la « guerre transversale » de tous les « points chauds » que vous avez évoqués dans vos propos n’est-elle pas la guerre informationnelle ? »

Retrouvez également la réponse :